Harry, le majestique
Majestueux et magnifique.
Le «majestique» c’est aussi un lieu qui lui appartient au petit matin. Parfois seulement, pas tous les jours.
Avec ces images, on voulait parler de nature et de matière corporelle. On ne se demande pas quel genre on veut laisser dominer; s’ils sont plusieurs à exister, ils doivent s’exprimer ensemble et créer un équilibre. Tel un danseur d’arènes ou une ballerine de balais, Harry ondule son corps comme un animal curieux, la tête haute. Il explore les frontières et recherche les sensations intimes qui ne dépendent d’aucun autre. Entre apprivoisement et confiance, le corps prend sa place peu à peu, s’exprime librement. Nous jouons avec les codes et s’amusons des règles imposées. Subtilement, sans provocation. On s’interroge sur des sujets sérieux, on rêve de les rendre légers, beaux et surtout sans douleur.
Le corps d’Harry a connu la vie et le temps mais il dégage une fraicheur juvénile et insouciante. Quand la peur du jugement n’est plus un frein à l’expression, l’idée de beauté prend un autre sens, celui de la liberté. Le corps devient un instrument de jeu, de découverte, exprimant la sensualité sans évoquer la sexualité.
J’essaie de montrer un homme — un être humain — qui se joue des codes culturels, sociaux, religieux. Un personnage qui n’a pas le poids d’une société sur les épaules. Un être libre de penser, de choisir, ou bien laisser aller ses décisions. On peut naturellement y voir une critique plus ancrée et personnelle mais l’intérêt ici est peut-être uniquement celui de poser des questions sans réponses.
Ce n’est pas tout à fait de la mode, mais quand même un peu. Harry est styliste, passionné et collectionneur de pièces de grandes marques, intrigué par le mélange des genres dans l’esthétique actuel. Il m’a apporté pleins de beaux vêtements dont il prend soin depuis des années. On a parlé du plaisir de s’habiller. Pour lui c’est naturel. Mais chaque accessoire, chaque tissu nous évoquaient des codes, des idées reçues. On a tenté de les défier.
Majestueux et magnifique.
Le «majestique» c’est aussi un lieu qui lui appartient au petit matin. Parfois seulement, pas tous les jours.
Avec ces images, on voulait parler de nature et de matière corporelle. On ne se demande pas quel genre on veut laisser dominer; s’ils sont plusieurs à exister, ils doivent s’exprimer ensemble et créer un équilibre. Tel un danseur d’arènes ou une ballerine de balais, Harry ondule son corps comme un animal curieux, la tête haute. Il explore les frontières et recherche les sensations intimes qui ne dépendent d’aucun autre. Entre apprivoisement et confiance, le corps prend sa place peu à peu, s’exprime librement. Nous jouons avec les codes et s’amusons des règles imposées. Subtilement, sans provocation. On s’interroge sur des sujets sérieux, on rêve de les rendre légers, beaux et surtout sans douleur.
Le corps d’Harry a connu la vie et le temps mais il dégage une fraicheur juvénile et insouciante. Quand la peur du jugement n’est plus un frein à l’expression, l’idée de beauté prend un autre sens, celui de la liberté. Le corps devient un instrument de jeu, de découverte, exprimant la sensualité sans évoquer la sexualité.
J’essaie de montrer un homme — un être humain — qui se joue des codes culturels, sociaux, religieux. Un personnage qui n’a pas le poids d’une société sur les épaules. Un être libre de penser, de choisir, ou bien laisser aller ses décisions. On peut naturellement y voir une critique plus ancrée et personnelle mais l’intérêt ici est peut-être uniquement celui de poser des questions sans réponses.
Ce n’est pas tout à fait de la mode, mais quand même un peu. Harry est styliste, passionné et collectionneur de pièces de grandes marques, intrigué par le mélange des genres dans l’esthétique actuel. Il m’a apporté pleins de beaux vêtements dont il prend soin depuis des années. On a parlé du plaisir de s’habiller. Pour lui c’est naturel. Mais chaque accessoire, chaque tissu nous évoquaient des codes, des idées reçues. On a tenté de les défier.